Grands Coeurs Catherine Cassagne

J’adhère totalement à la pensée de Gandhi : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde. »

Le réel changement a eu lieu en moi lorsque j’ai réalisé qu’en définitive, j’étais totalement responsable de la façon dont je percevais les événements qui se produisaient dans ma vie. Cela m’a beaucoup agacée au départ, mais j’ai très vite réalisé qu’au lieu d’être victime de ce qui arrivait je pouvais être actrice des changements dans ma vie.

J’ai décidé d’arrêter de vouloir changer le monde parce qu’alors que je le croyais extérieur à moi, je me suis rendue compte qu’il était le reflet de ce qui se passait à l’intérieur de moi. Comment condamner les événements ou les personnes lorsque l’on prend conscience que la violence, l’égoïsme ou la lâcheté existent tout autant à l’intérieur de soi ?

Je me suis mise à accepter et à accueillir mes émotions, à faire face à ma peur ou à ma colère, au lieu de les considérer comme des ressentis inacceptables.

La vie m’a montré à plusieurs reprises à quel point il était vain de juger l’autre, puisque pour juger quoi que ce soit correctement, il me faudrait être pleinement consciente d’un éventail inconcevablement vaste d’éléments passés, présents et à venir.

Bien que cela se soit passé il y a vingt ans, j’ai encore le souvenir très vif d’avoir jugé une personne au travail alors que je n’avais pas les éléments pour le faire. J’étais alors commerciale pour une société d’assurances. Lors d’une réunion, nous discutions des objectifs pour l’année à venir. Nous étions sollicités à tour de rôle pour donner notre avis et nos préconisations. Un de mes collègues, un homme d’une cinquantaine d’années, a fait valoir qu’il y avait des choses plus importantes dans la vie que ces objectifs, et a dit qu’il n’avait pas d’opinion particulière. Je me suis sentie agacée par son manque d’implication, estimant qu’autant d’indifférence n’était pas normal. Quelques jours plus tard, j’apprenais que sa femme avait un cancer en phase terminale…

J’ai alors décidé de pardonner au lieu de juger, ce qui m’a ouvert le chemin de la paix intérieure. Selon moi nous sommes tous reliés en esprit, et plus nous étendrons l’amour, la joie, la paix et la gratitude, plus l’humanité sera guérie de sa souffrance.

Désormais, je considère que la clé du changement est l’acceptation et l’estime de soi, qui permettent la bienveillance et l’amour envers les autres.

Dans mon parcours, je suis allée vers les rêves car je les considère comme un outil de connaissance de l’esprit qui s’exprime en symboles, un miroir de l’état de notre Soi profond qui reflète notre évolution personnelle.

Son site : La voix des rêves



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