Grands Coeurs Sandra Rabec

Sandra est énergéticienne, praticienne EFT Tapping et lympho-énergiste, transmettrice de Portraits d’âme et auteur à Le Peuple de l’Homme (ainsi que Rosewebzine, La Plume sauvage, etc), Moon Mother advanced, conférencière, animatrice de Cercles de pardon, de paroles, d’ateliers. Voici son partage sur l’énergie de changement.

"Dans ma vie j’ai des envies.
Je voudrais changer le monde parce que le monde m’emmerde avec ses cruautés
mais je me suis rendue à l’évidence de ma propre cruauté en voulant réaliser un tel projet,
alors j’ai très tôt révisé ma copie pour avoir juste envie de mourrir pas trop conne
en ayant fait bouger les lignes à l’intérieur de moi et pas rester coincée entre deux étaux.
Alors dans ma vie j’ai très tôt eu envie de...
Changer le monde quand même
et surtout commencer par ma pomme.
Ne pas écouter ce que les autres me disaient pour m’en empêcher
parce que souvent je voyais qu’ils disaient des mensonges
à commencer surtout par se mentir à eux-mêmes.
Alors dans ma vie j’ai eu envie d’être vraie avec moi-même
Donc très tôt j’ai accepté que je ne changerai pas le monde.

Mais ça m’a gâté mon voyage et j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois
pour rencontrer la vraie humilité et le pardon et l’amour.
Parce qu’en vrai dans la vie j’ai eu envie à un moment donné
d’apprendre à m’aimer pour de bon sinon ça allait vraiment être tout pourri.
Quand j’ai pu commencer à être ça, à m’aimer, alors dans ma vie j’ai eu envie
de respirer pour de vrai
de crier ma peine et ma joie comme je le voulais
de surfer sur les vagues d’énergie envoyées d’on ne sait où, de partout, pour nous faire grandir,
Sacrée Humanité !
Dans ma vie j’ai eu envie de comprendre cette humanité,
de sentir sa peau, son goût, sa texture et ses blessures.
Alors aujourd’hui j’ai envie de participer à l’aider,
pour la secourir du péril qui grandit, surtout quand je vois la tête de mes amis,
et connaissances parfois si incertaines, qui souffrent et traînent la savate
parce qu’on a oublié de changer le monde et que ça nous rattrape grave.
Alors dans ma vie, depuis une dizaines d’années surtout, j’ai envie
de garder la tête hors de l’eau, de pas me laisser avaler par la vague de foutaises destructrices.
J’ai envie de sauver mon sens de la beauté de tout l’écroulement de tout ce que je vois tout autour.
J’ai envie de garder mon coeur vivant, brûlant du désir de servir le beau, le bien et le juste, la vérité.
J’ai envie de prendre soin de mon corps parce que j’ai compris qu’il était mon navire et moi le maître à bord.
J’ai envie de ne pas me laisser bouffer par les mauvaises nouvelles qui ne sont mauvaises que parce qu’on les écoute.
J’ai envie de goûter ma participation au monde par ma pensée créatrice.
J’ai envie d’avoir le droit de pleurer et de ne plus me juger quand je le fais.
J’ai envie de danser, d’onduler, de sentir les subtilités de mon corps-navire.
Et même si tout s’échoue autour de moi, si l’on me trouve égoïste de vouloir à ce point penser à me sauver en premier, c’est que je crois depuis des années à l’humanité qui se prend en main dans son individualité et j’ai compris que même si je voulais sauver le monde, le monde devait vraiment se sauver lui-même d’abord
alors...
J’ai envie de voir de mon vivant que les êtres s’ouvrent vraiment à leur subtilité d’être, à leur force intérieure, à la beauté de leur âme, que l’on foute par terre une bonne fois pour toutes les fausses icônes, les fausses idoles qui nous font magasiner comme des bêtes de somme pour remplir des paniers vides de notre humanité.
J’ai envie de cligner des yeux, de questionner, de regarder droit dans le mile, de dire ce que je pense, d’aller droit au but, de gagner en confiance d’être le mouton à cinq pattes que je suis et de participer, participer à faire naître la nouvelle humanité.
J’ai compris que je n’allais pas changer le monde, mais je crois que le monde peut changer et aux rabougris perdus qui se noient dans la dureté d’être au passé, avec des règles dépassées et qui veulent croire que rien ne changera, je voudrais leur montrer par l’exemple que l’on change, en commençant par soi, en pardonnant, en résiliant, en traversant les douleurs et en baissant les masques, mois après mois, dans une alchimie de soi exigeante et soutenue par les astres.
J’ai envie de rayonner et que chacun voit qu’il peut le faire aussi et que ceux qui croient que le monde ne peut pas changer ont bien raison, ok, mais qu’ils ne s’imaginent pas que chacun, lui, chacune, elle, ne peut pas révolutionner de fond en comble ses conditionnements, ses idées, ses aspirations, ses rêves.
J’ai envie de partager cet espoir.
J’ai envie de montrer, de faire lire, d’écrire, de sourire, de dessiner, de jouer, de rire.
J’ai envie de continuer à dire ce que je pense, ce que je ressens.
J’ai envie de ressentir la vie entièrement pour faire honneur à ma mère et à mon père et à tous mes ancêtres qui m’ont donné la vie et me séparer d’eux dans la manifestation de qui je suis depuis la racine de mon âme.
J’ai envie d’inspirer, d’accompagner, de me lover dans les bras aussi quand j’ai besoin de retrouver mes forces, parce qu’à force de tenir bon et de prendre des leçons, j’ai besoin de vous pour me ressourcer, pour retrouver le doux de la terre, de l’humanité qui est ma quête en moi et au-delà.
J’ai envie d’être en vie et pas seulement dans un rêve éveillé.
Et j’ai envie d’un tas d’autres choses encore, et vous ?

Retrouvez Sandra Sa*Ra sur sa page Facebook Nomadine et sur sa page Le Peuple de l’Homme.



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